LISEZ CECI ...
Avant toute auto-médication ...
Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.
Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.
Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.
Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un médecin.
En savoir Plus ...
Coliques néphrétiques :
« coliques néphrétiques, coliques frénétiques ».
La cause : un calcul (sorte de « pierre » constituée de sels minéraux) fabriqué dans les espaces du rein et éliminé par les voies urinaires se bloque dans l’uretère, du fait de sa taille.
Comment reconnaître une colique néphrétique quand les symptômes sont caractéristiques ? (source Ameli.Fr)
• Douleur intense d’apparition brutale
• Survenant la nuit ou le matin
• Par intermittence : périodes douloureuses et périodes d’accalmie
• Sur un seul côté, naissance dans le dos, tourne autour du flanc vers l’abdomen et se dirige vers le bas et vers les organes génitaux
• Aucune position calmante
• Signes d’accompagnement : nausées et/ou vomissements, envie fréquente d’uriner sans y parvenir et parfois présence de sang dans les urines
Mais quelques fois les symptômes sont moins caractéristiques voire trompeurs. Le diagnostic ne sera pas évident, ni pour vous ni pour votre médecin
Que faire devant ces symptômes ?
• Vérifier la température
• Boire normalement
• Appliquer du chaud sur les reins
• Prendre soit paracétamol soit Ibuprofène si vous n’avez pas de contre-indication
• Consulter votre médecin
• Appeler le 15 si signes alarmants : fièvre, frissons, altération de l’état général, beaucoup de sang dans les urines, et en cas de grossesse, insuffisance rénale ou si vous n’avez qu’un seul rein
Les causes non digestives mais intra-abdominales :
• Douleurs d’origine musculaire : elles sont liées à la contracture de muscles, probablement en rapport avec un hématome ou un processus infectieux local.
• Causes vasculaires : anévrysme, c’est-à-dire une faiblesse de la paroi, au niveau d’une grande artère, l’aorte.
• Douleurs d’origine osseuse : une pathologie des vertèbres ou des côtes les plus basses peuvent donner des douleurs irradiant vers l’abdomen.
• Douleurs métaboliques et toxiques : diverses affections comme le diabète, la drépanocytose, l’insuffisance rénale ou l’intoxication aux métaux lourds (plomb par exemple) sont susceptibles de se traduire par des douleurs aiguës.
• Causes neurologiques : l’atteinte d’un nerf, comme dans les neurinomes, la névralgie intercostale ou le zona provoquent des douleurs en superficie au niveau de la paroi de l’abdomen. L’intensité est variable selon la cause précise, mais le siège de la douleur est unilatéral (intéresse le côté droit ou gauche).
Les causes non digestives et extra-abdominales :
Une douleur digestive peut irradier à l’extérieur de la cavité abdominale. Il est logique qu’à l’inverse, une douleur extra-abdominale peut irradier vers l’abdomen.
Les causes sont liées à :
l’atteinte de l’appareil respiratoire (pneumopathie), urinaire (colique néphrétique, cystite),
cardio-vasculaire (infarctus du myocarde) ou génital (règles douloureuses, kyste de l’ovaire, salpingite).
L’art du médecin consiste à faire le diagnostic précis de l’origine d’une douleur abdominale. Ceci nous renvoie à la réflexion du début de ce chapitre : les douleurs de ventre constituent un sujet difficile.
