Vos symptômes ne permettent pas un traitement par automédication. Veuillez consulter votre médecin qui sera à même de les interpréter et de vous prescrire le traitement adéquat.

Reconnaître une affection digestive sévère

 

  • Hernie hiatale : elle ne possède pas une symptomatologie particulière mais elle peut être responsable d’un syndrome dyspeptique qui la révélera. Le diagnostic est fait lors de l’examen endoscopique.

 

  • Œsophagite : fait le plus souvent suite à un RGO. La muqueuse de l’œsophage est irritée, enflammée par les remontées de liquide gastrique acide. Outre le fait de déclencher la sensation de brûlure, les aliments ont une difficulté à être ingérés (dysphagie).

 

  • Ulcères peptiques (ulcère gastro-duodénal – UGD – ou œsophagien) : affection chronique avec tendance aux récidives même après de longues périodes silencieuses. Les hommes sont touchés 2 à 3 fois plus que les femmes. L’Helicobacter pylori est retrouvé dans plus de la moitié des UGD. Un déterminant héréditaire est possible. Dans les cas typiques, la douleur est ressentie et localisée de façon précise. Elle suit le rythme des repas : sensation de faim douloureuse (quand l’estomac est vide) et la prise d’aliment ou de lait la calme. La douleur survient également la nuit. En l’absence de traitement, l’épisode douloureux peut durer de quelques jours à quelques semaines, puis vient une période silencieuse de plusieurs mois avant une nouvelle poussée.

 

  • Cancer : peu fréquent, heureusement, en comparaison avec les affections moins sévères citées plus haut. L’étude des populations et de leurs migrations a montré que les facteurs environnementaux (mais lesquels ?) exercent un rôle prépondérant sur sa fréquence. Les hommes sont plus atteints que les femmes. L’hygiène de vie est particulièrement importante : le tabac, l’alcool, un régime trop riche en nitrites, aliments fumés ou marinés et trop pauvre en légumes et fruits frais. L’Helicobacter pylori joue également un rôle. Sur le plan clinique, le cancer gastrique ou duodénal est généralement silencieux au début. Après avoir évolué il s’exprime dans un cas sur deux avec les mêmes symptômes que l’ulcère peptique avec, de plus, une perte de l’appétit, des nausées et un amaigrissement. Le diagnostic est la plupart du temps porté lors de l’examen endoscopique.
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Avant toute auto-médication ...

Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.

Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.

Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un  médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.

Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un  médecin.

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Reconnaître une affection à distance et de nature sévère


Nous citions dans l’introduction de ce chapitre les pathologies suivantes : calcul biliaire, angine de poitrine et infarctus pouvant présenter des douleurs à type de crampe au creux de l’estomac.

-    Douleur cardiaque : habituellement, elle siège au niveau du sternum. La douleur est intense à type de sensation de serrement, d’étau et irradie volontiers vers les mâchoires et les épaules. Elle est déclenchée par l’effort. Il se peut que dans certains cas, la douleur soit moins typique et légèrement délocalisée vers le creux épigastrique. De même, des signes digestifs peuvent coexister : nausées, éructations (renvois). Dans de telles conditions et surtout si la notion de terrain cardiaque, voire des antécédents existent, il est indispensable de consulter immédiatement un cardiologue ou un service d’urgence.
-    Un calcul biliaire peut se révéler par l’apparition soudaine d’une douleur. En général cette douleur est localisée sous les côtes, à droite au niveau de la région du foie. La douleur, souvent à type de douleur sourde, permanente et augmentée lors de l’inspiration, irradie vers le dos et vers l’épaule droite. Quelquefois cette douleur n’est pas typique et peut avoir des caractéristiques proches de la dyspepsie. Mais, contrairement au cas précédent, se tromper n’expose pas à un risque majeur. Tout au plus, le diagnostic et un traitement adapté sont retardés.

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