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Avant toute auto-médication ...
Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.
Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.
Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.
Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un médecin.
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Reconnaître une cystite :
Rien de plus simple dans les cas typiques, elle associe :
- besoin impérieux et fréquent d’uriner (pollakiurie) ;
- brûlure lors des mictions (action d’uriner) ;
- quantités d’urines faibles ;
- et sensation de gêne permanente au niveau de la vessie (au dessus du pubis).
Parfois, les signes sont moins évidents, peu marqués ou absents. Ou, a l’opposé, l’aspect de l’urine inquiète le malade : odeur forte et couleur rosée par présence d’un filet de sang.
Dans tous les cas, il n’y a pas de fièvre dans une cystite simple.
Une température qui monte pour devenir élevée, associée à une douleur dans les fosses lombaires (sous le bas des côtes, dans le dos) est un signe de gravité qui doit mener à la consultation au plus vite, car elle est signe d’atteindre plus générale de l’arbre urinaire, la pyélonéphrite.
Il existe des bandelettes tests vendues en pharmacie permettant de confirmer le diagnostic, mais elles sont coûteuses et a priori ne dispensent pas d’une consultation. Le médecin utilise ces bandelettes pour faire le diagnostic d’une infection bactérienne et donc poser l’indication d’antibiotiques.