Si les symptômes viennent d’apparaître, vous avez probablement une inflammation du pharynx : début de pharyngite

 

 

 

La première recommandation est de suivre très régulièrement l’évolution de la pathologie. Pas toutes les dix minutes bien sûr mais n’hésitez pas à (vous) reposer les mêmes questions et faire ouvrir la bouche 2 ou 3 fois par jour et surveiller la température.
Si la fièvre ou la douleur vous semble trop forte, si sur les amygdales apparaissent des points blancs ou des sortes de « peaux » ou membranes ou encore si elles semblent parsemées de trous, vous aurez raison d’avoir recours au médecin.

Protégez votre gorge du froid.
Pensez à humidifier votre environnement : humidificateur dans votre chambre qui rendra l’air plus facilement respirable pendant le sommeil.

Une boisson recommandée : le jus d’un demi citron dans un verre d’eau tiède et additionné d’une cuillérée à café de miel.

Toujours lire les notices des médicaments et respecter les contre-indications.

1. Inflammation du pharynx et de l’arrière gorge:

Contre la rhinite : pendant la durée de l’écoulement de nez,
♣ Soit IBUPROFENE + PSEUDOEPHEDRINE (ex : Rhinadvil® Rhinureflex®), 2 comprimés le matin 1 comprimé midi et soir
♣ Soit une association de BICLOTHYMOL + PHENYLEPHRINE + CHLORPHENAMINE ex : Hexapneumine®), 1 à 2 comprimés matin, midi et soir.

Contre la toux :
♣ Sirop de PHOLCODINE + ERYSIMUM (ex : Polery®), 2 cuillérées à soupe 3 fois par jour

Contre la fièvre et la douleur :
♣ PARACETAMOL 500 mg, 2 gélules 4 fois par jour tant que persistent la fièvre et/ou la douleur

Contre l’inflammation du pharynx :
♣ Collutoire d’HEXAMIDINE (ex : Hexomedine®) 2 pulvérisations 3 fois par jour
♣ Et ALPHA-AMYLASE dosée à 3000 unités (ex : Megamylase®), 1 comprimé 3 fois par jour.

Les médicaments choisis sont à prendre le plus tôt possible après apparition des symptômes et les prises sont à répéter d’autant plus souvent que les symptômes sont aigus, importants ou particulièrement gênants.

Il existe une association classique de trois remèdes que vous prendrez à raison de 5 granules en alternance toutes les heures pendant la journée. Ces remèdes présentent des caractéristiques (selon la méthode de prescription en homéopathie) qui sont complémentaires dans les maux de gorge :

  • BELLADONA 5CH : la muqueuse de la gorge est sèche, rouge et douloureuse à la déglutition. Sensation de gorge serrée en permanence. Congestion du visage avec sensation de chaleur, transpiration et fièvre pouvant être élevée.
  • MERCURIUS SOL 5 CH : le pharynx et les amygdales sont enflammés (des points blancs sont possibles), la déglutition est douloureuse et la douleur irradie vers les oreilles. La langue est caractéristique : flasque, gonflée et garde l’empreinte des dents sur son pourtour.
  • PHYTOLACCA 5CH : le pharynx est rouge sombre, les amygdales et la luette sont oedémaciées (gonflées d’œdème). Impression permanente de corps étranger avec constant besoin d’avaler. Symptômes infectieux : courbatures de l’ensemble du corps et ganglions cervicaux enflammés.

Vous trouverez en pharmacie plusieurs propositions d’oligoéléments : en capsules, en gouttes, en flacons, en ampoules buvables, en granules…Les vitamines sont présentées dans le commerce sous forme de complexes les associant toutes ou certaines et parfois les combinant avec des oligoéléments. Les concentrations, donc les posologies (doses et fréquence de prises à respecter) ne sont jamais les mêmes. Il vous faudra donc prendre le temps de discuter avec celui qui vous les vend afin de n’absorber que la dose requise.

Comme dans la plupart des états infectieux:

  • Cuivre, Or et Argent
  • Vitamine C 500 mg: 2 à 4 par jour, à éviter après 17 heures (diminue l’endormissement
  • Il peut être ajouté Manganèse et soufre en raison de leur action régulatrice des affections touchant la sphère ORL, d’une manière générale.

Une recette de grand-mère : gargarismes d’eau salée (une cuillérée à café de gros sel ou fleur de sel dans un verre d’eau chaude) 4 à 8 fois par jour. Ne pas avaler !

Les plantes indiquées ci-après sont régulièrement citées dans les traités de phytothérapie. Les plantes entières ou leurs parties les plus riches en principes actifs sont à prendre selon les conseils de ceux qui les ont préparées et qui les commercialisent. Selon les préparations, elles pourront être prises soit en infusion, décoction ou macération, soit en gouttes, en gélules…ou encore certaines pourront être incorporées à votre alimentation.

  • Ail : connu depuis l’antiquité comme remède,
    • Vertus : l’ail est antiseptique.
    • Indications médicales : lutte contre les infections (par les bactéries ou les champignons).
  • Bouillon blanc :
    • Vertus : propriétés anti-inflammatoires (plus spécifiquement au niveau de la muqueuse des voies aériennes supérieures), éliminatrices des mucosités (sécrétions produites par les cellules le long du trajet bronchique), antibactériennes et analgésiques (diminution de la douleur).
    • Indications médicales : plante indispensable du traitement des toux, trachéites, pharyngites ou bronchites
  • A défaut, certaines autres plantes ont une action thérapeutique sur les maux de gorge et la toux : eucalyptus, mauve, guimauve, violette et le pied de chat
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Avant toute auto-médication ...

Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.

Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.

Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un  médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.

Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un  médecin.

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En savoir Plus ...

Le terme de pharyngite évoque l’inflammation de l’oro-pharynx. Par définition l’inflammation est étendue à toute l’arrière gorge. On distingue la pharyngite de l’angine mais dans la pratique, il est difficile de faire la différence : une douleur moins localisée sur les côtés, peut-être un peu moins de douleur en avalant, la présence d’une toux et une origine plutôt virale de l’infection. Si la pharyngite est associée à une rhinite, on lui donne le terme rhino-pharyngite.
La pharyngite peut être chronique, liée à différents irritants. Dans ce cas, mieux vaut directement prendre rendez-vous pour faire un bilan et mettre en route le traitement le plus adapté à la cause

Les recommandations d’Ameli pour éviter la transmission de virus en cas de mal de gorge :
• Lavage des mains : eau + savon et utilisation de solution hydro-alcooliques
• Utilisation de mouchoir à usage unique et les jeter immédiatement après usage
• Eviter les personnes fragiles : bébés, séniors… Le port d’un masque serait un plus.
• Pas de bises, ni de poignées de main (encore moins !)
• Pas de partage de verre, de couverts, etc.
• Nettoyage des objets régulièrement touchés : téléphone, claviers, jouets…
• Aérer la maison
• Rester à la maison : c’est mieux pour tout le monde

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