D’abord, ce qu’il ne faut pas faire : un garrot, une incision, aspirer le venin par la bouche, donner de l’aspirine ou chauffer la zone piquée.
Maintenant, ce qu’il faut faire :
Désinfecter avec un produit antiseptique : BETADINE ou DAKIN
Morsure d’un membre : l’envelopper dans une bande modérément serrée (un doigt peut être glissé entre peau et tissu) et si possible, élastique.
Mettre le sujet au repos.
Transporter la victime vers un centre de soin
(toujours lire les notices des médicaments et respecter les contre-indications)
Contre la douleur :
- PARACETAMOL + CODEINE 1 à 4 comprimés 4 à 6 fois par jour.
Contre l’infection probable :
- HYPOCHLORITE de SODIUM SOLUTION à 0,06 % (ex : Amukine®), 1 application sur la morsure matin et soir.
En cas d’envenimation avec choc :
- Solution injectable à 1 mg/ml d’EPINEPHRINE (ex : Anahelp®) :
Trousse d'urgence pour la prévention et le traitement du choc anaphylactique. Injecter (franchement en intra musculaire) dans la cuisse une demi seringue (1/2 ml)
- PYROGENIUM 9CH : prendre 5 granules 3 fois par jour pendant 5 jours et
- APIS 9CH + VIPERA 7CH + ARNICA 7CH 5 : granules de chaque en association toutes les heures puis espacer selon la symptomatologie.
LISEZ CECI ...
Avant toute auto-médication ...
Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.
Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.
Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.
Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un médecin.
En savoir Plus ....
Morsure avec piqûre de vipère :
le sujet ressent en premier une piqûre vive (ou plusieurs si la morsure est répétée). A l’inspection, deux plaies en coup d’aiguilles (punctiformes) et séparées de 1 cm environ sont visibles (difficiles à voir cependant dans certains cas). Toute morsure doit être surveillée pendant plusieurs heures car le diagnostic d’envenimation ne pourra être porté avant : si la morsure est suivie d’une injection de venin (ce qui n’est pas toujours le cas) un œdème (gonflement de la peau) se développe rapidement dans les quinze à soixante minutes et prend une taille importante dans les heures suivantes jusqu’à la 48ème heure. Blanc dans un premier temps l’œdème prend rapidement un aspect violacé. La douleur est vive et persistante, elle évolue parallèlement à l’œdème. Dans les cas sérieux (forte envenimation) le sujet ressent des troubles digestifs (vomissements et diarrhée), une angoisse, un début de malaise et un peu de fièvre (38). N’oubliez pas que la morsure est toujours psychologiquement difficile à supporter. Eventuellement les signes généraux peuvent évoluer jusqu’à un état de choc avec chute de la tension artérielle.
A savoir : s’il n’y a pas d’envenimation, aucun œdème ne se développera, seules les marques des crochets seront visibles.