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Avant toute auto-médication ...
Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.
Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.
Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.
Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un médecin.
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1. Vipères :
Les populations de vipères sont très répandues en France, même en altitude, et plus particulièrement dans les régions du Centre. Le pronostic est en général bon, à l’exception de morsures siégeant au niveau du cou ou de la tête. Entre 250 et 500 cas annuels en France, 95 % des morsures ont pour siège les extrémités des membres (pied, cheville, main ou poignet), la morsure survenant presque toujours par inadvertance : l’animal étant surpris mord par défense. Les mesures simples de prévention (chaussures montantes, pantalon long, bâton de marche et déplacement bruyant) diminuent fortement le risque de morsure. L’animal peut mordre sans piquer, les crochets ne sont pas entrés en action, il n’y a donc pas inoculation de venin (envenimation) : morsure sans piqûre. Dans le cas où l’animal mord et pique (morsure avec piqûre), seulement 10 % des morsures semble-t-il, s’accompagnent d’envenimation et 10 % des morsures envenimées sont graves. Ces chiffres expliquent le faible nombre de sujets qui nécessiteront des soins intensifs (source : Le Généraliste – 2001).
Le venin injecté (envenimation) a des propriétés :
- pro-coagulantes, c’est à dire que le sang du sujet mordu tend à faire des caillots dans les vaisseaux sanguins, caillots qui migreront en suivant la circulation sanguine
- d’hyperméabilité au sein des vaisseaux capillaires, responsable de passage de liquide des vaisseaux vers la peau se traduisant par des oedèmes et ecchymoses
- d’une hyperactivité de certaines fibres musculaires expliquant les troubles digestifs entre autres.
L’importance des signes sera fonction de la quantité de venin injecté, le siège de la morsure, le poids et la susceptibilité au venin de la personne mordue. En outre, la plaie peut être le siège d’une surinfection par le tétanos.
2. Chiens :
Les morsures occasionnées par les chiens n’obéissent pas à des règles strictes : tout est possible, allant d’une morsure légère, marquée par l’empreinte des dents sans effraction cutanée, à une morsure grave à l’extrême. Les plaies par morsures de chien exposent à un risque septique : elles peuvent être le lit d’infections qu’il ne faudra jamais négliger. En particulier, les risques de tétanos et de rage doivent systématiquement être pris en compte.
