Vous avez répondu « oui » à une des questions précédentes, il faut consulter un médecin ou les urgences d’un établissement hospitalier rapidement

Quelques conseils, en attendant d’être reçu aux urgences, le cas échéant :

  • Devant une brûlure, si le siège et l’étendue le permettent, le premier geste consiste à refroidir la peau au niveau de la zone atteinte : en utilisant de l’eau froide sans pression pendant quelques minutes (une dizaine environ)
  • Oter tout vêtement ou bijou qui empêcherait l’évolution naturelle de l’œdème.

Vous pouvez prendre pour la douleur : (toujours lire les notices des médicaments et respecter les contre-indications) au choix une association :

  • PARACETAMOL + CODEINE + ACETYL SALICYLIQUE (ex : Novacetol®;
  • PARACETAMOL + DEXTROPROXYPHENE (ex : Dialgirex®;
  • PARACETAMOL + TRAMADOL (ex : Ixprim® ).

Les médicaments proposés par le pharmacien peuvent se présenter sous la forme de gélules, comprimés, comprimés effervescents, poudre et associent en général entre 300 et 500 mg de Paracétamol et le produit associé en quantité variable.

Selon l’intensité de la douleur et selon votre poids : prendre 1 à 6 fois par jour.

 

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Avant toute auto-médication ...

Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.

Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.

Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un  médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.

Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un  médecin.

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En savoir Plus ...

La gravité d’une brûlure est appréciée en fonction 5 éléments :

  • La profondeur : on parle de premier degré, deuxième degré superficiel, deuxième degré intermédiaire, deuxième degré profond ou de troisième degré
  • Le siège : au niveau des articulations, du visage ou des orifices naturels elle est plus grave
  • L’étendue : plus de 9 % de la surface corporelle chez l’adulte (plus de 5 % chez l’enfant) nécessite une hospitalisation. L’étendue se mesure selon le schéma suivant :
    • la tête représente 9 % de la surface corporelle,
    • chaque bras 9 %,
    • une main 5%
    • chaque membre inférieur 18 %,
    • le thorax et l’abdomen 18 %,
    • le dos 18 %.
  • Le « terrain » : une personne en mauvaise santé, trop jeune ou trop âgée est plus vulnérable.
  • Des signes d’accompagnement : trouble de la respiration, nausées-vomissements, état confus ou trouble de la conscience sont des éléments additionnels de gravité.
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