Compte tenu des réponses que vous avez fourni, voici notre proposition de traitement :

 

Les lombalgies mécaniques obéissent au schéma physiopathologique suivant : la cause mécanique (problème initial) agresse un nerf qui réagira par l’émission de décharges électriques douloureuses et par la contracture de muscles de son territoire d’innervation. La contracture entretient  un blocage entre les vertèbres et favorise le contexte inflammatoire qui irrite davantage le nerf. La lombalgie s’aggrave alors en suivant un cercle vicieux.

Tout ce qui permet de rompre le cercle vicieux aura un effet de soulagement voire de guérison à moins que le problème initial ne soit irréductible (formes sévères) ou encore qu’une composante n’entretienne le cercle (formes chroniques).

Il est donc possible d’agir à plusieurs niveaux immédiatement :

  • Sur la cause : ostéopathie ;
  • Sur la douleur et l’inflammation : repos, acupuncture, mésothérapie, médications ;
  • Sur la contracture musculaire : repos, massages, acupuncture.

Une fois la lombalgie initiale passée, il sera nécessaire de consulter pour discuter du traitement de la cause (chirurgie, kinésithérapie et conseils de prévention).

Les lombalgies inflammatoires et les douleurs lombaires d’origine organique doivent suivre un traitement spécifique à prendre en urgence. Seul un médecin ou un centre spécialisé peut conduire ces traitements. Il en est de même pour les formes extrêmement douloureuses (hyperalgiques).

(toujours lire les notices des médicaments et respecter les contre indications)

Pour la contracture :

  • Soit THIOCOLCHICOSIDE comprimés à 4mg, 2 comprimés matin et soir ;
  • Soit NEPHENESINE (ex : Decontractyl®) comprimés à 500 mg, 1 comprimé matin, midi et soir.

Pour la douleur :

  • Soit association de CODEINE + ACETYL SALICYLIQUE + PARACETAMOL (ex : Novacetol®), 1 à 6 comprimés par jour ;
  • Soit ASPIRINE à 1000 mg (ex : Aspégic 1000®), 1 sachet 3 fois par jour
  • Soit association PARACETAMOL + CODEINE (ex : Sedarene®), 1 à 6 comprimés par jour.

Si la lombalgie fait suite à un effort excessif, un surmenage de la région lombo sacrée (entre les vertèbres les plus basses et le sacrum), il sera intéressant de :

prendre systématiquement :

  • ARNICA 9CH : 5 granules 4 fois par jour.

Si vous êtes « fragile » du dos, n’hésitez pas à prendre Arnica en prévention, avant toute sollicitation excessive et à répéter la prise du médicament pendant et après l’effort.

En fonction de la douleur et du mouvement :

  • RHUS TOXICODENDRON 9CH : si douleur s’aggravant en fin de nuit et le matin avec sensation de raideur musculaire. Celle-ci se ressent essentiellement aux premiers mouvements qui sont difficiles puis, avec l’échauffement, le sujet se sent de mieux en mieux s’il bouge régulièrement. Mais la douleur réapparaît s’il produit un effort trop prolongé (fin de journée).
    Prendre 5 granules toutes les heures.
  • BRYONIA 9CH : ici, au contraire la douleur est déclenchée par le mouvement alors qu’elle est nettement améliorée par le repos absolu ou par une compression large (ceinture lombaire).
    Prendre 5 granules 4 fois par jour.
  • AMMONIUM MURIATICUM 7CH : ce médicament convient bien aux douleurs situées très bas dans la région lombaire, au niveau des articulations sacro iliaques (à la jonction entre la colonne vertébrale et le bassin). La douleur est nettement majorée, exclusivement en position assise alors qu’elle est améliorée en position debout, à la marche ou encore en position couchée.
    Prendre 5 granules 4 fois par jour.

Les plantes indiquées ci-après sont régulièrement citées dans les traités de phytothérapie. Les plantes entières ou leurs parties les plus riches en principes actifs sont à prendre selon les conseils de ceux qui les ont préparées et qui les commercialisent. Selon les préparations, elles pourront être prises soit en infusion, décoction ou macération, soit en gouttes, en gélules…ou encore certaines pourront être incorporées à votre alimentation.

Pour le mal de dos aigu ou chronique d’origine mécanique, comme pour les coliques néphrétiques, les plantes peuvent apporter au patient un soulagement et un traitement complémentaire de la cause.

Pour soulager les douleurs névralgiques :

  • Harpagophytum : la « griffe du diable »,
    • Vertus : anti-inflammatoire, antalgique, stimulant digestif et hypo-uricémiant (diminue l’acide urique de la goutte).
    • Indications médicales : Cette plante est donc indiquée dans les douleurs dorsales, les rhumatismes, l’arthrite et la prévention de la goutte.
  • Saule blanc :
    • Vertus : l’acide salicylique a l’avantage d’avoir ces propriétés bien connues : anti-inflammatoire, anti-pyrétique (contre la fièvre) et analgésique (contre la douleur) sans avoir d’action sur le sang ni sur la muqueuse intestinale. A signaler une action anti-sudorale (contre la transpiration).
    • Indications médicales : tous les processus rhumatismaux, les douleurs dorsales, (mais également : la fièvre, les états grippaux, les sueurs et les bouffées de chaleur de la ménopause).
  • Romarin :
    • Vertus : antioxydant, tonique stimulant, hypertenseur, anti-inflammatoire anti-rhumatismal, antispasmodique intestinal et génital (douleurs des règles).
    • Indications médicales : comme stimulant physique et psychique, dans le syndrome prémenstruel, les spasmes abdominaux. En lotion et appliqué en massage ou ajouté à l’eau du bain, il soulage les douleurs lombaires.
  • La viorne obier, en teinture mère et appliquée en massage s’est montrée efficace pour soulager les douleurs lombaires d’origine mécanique.

Pour faciliter l’endormissement et calmer les tensions nerveuses :

  • Coquelicot :
    • Vertus : les alcaloïdes du coquelicot ont une efficacité voisine de ceux du pavot officinal mais à un niveau plus faible. Il n’y a pas d’accoutumance connue.
    • Indications médicales : douleurs, anxiété avec insomnie.
  • Millepertuis :
    • Vertus : effet modulateur de l’humeur (hyperécine). Utilisée depuis plusieurs siècles comme plante calmante. Autres effets : antiviral, anti-inflammatoire et cicatrisant.
    • Indications médicales : Plante de la lutte contre la dépression, elle est indiquée dans tous les troubles de l’humeur, l’anxiété et le stress. On ne lui connaît pas d’effets indésirables à type d’accoutumance ou d’aggravation. Sa polarité neurologique s’étend également au soulagement (pris par voie orale et localement par friction) des névralgies, en particulier la sciatique.
  • Passiflore : « fleur de la passion »
    • Vertus : potentiel sédatif, tranquillisant et antispasmodique. Elle est capable de réguler progressivement une insomnie tenace. Aucune accoutumance à la passiflore (alcaloïdes) n’est connue.
    • Indications médicales : souvent employée pour faciliter l’endormissement et comme complément dans les douleurs.

Pour complémenter le traitement de maladies métaboliques (coliques néphrétiques) :

  • Bouleau :
    • Vertus : les extraits de la feuille ont les propriétés d’éliminer les calculs aussi bien d’origine biliaire que rénale et de traiter l’hyperuricémie (la goutte), d’éliminer l’eau (effet diurétique). Enfin, en application locale la décoction d’écorce a été utilisée pour traiter certaines affections cutanées chroniques (eczéma, psoriasis) et les rhumatismes articulaires.
    • Indications médicales : principalement dans les calculs urinaires, la goutte et les oedèmes.
  • Chiendent :
    • Vertus : connu et utilisé depuis l’antiquité comme diurétique, le chiendent a la propriété de drainer l’eau de l’organisme, d’augmenter le volume des urines, de dissoudre les calculs rénaux, de traiter les inflammations et les infections de l’arbre urinaire ou de la prostate.
    • Indications médicales : prévention des récidives de coliques néphrétiques, les cystites et les prostatites.

On peut ajouter l’harpagophytum qui a une action non négligeable sur l’élimination rénale, en particulier celle de l’acide urique.

Vous trouverez en pharmacie plusieurs propositions d’oligoéléments : en capsules, en gouttes, en flacons, en ampoules buvables, en granules…Les vitamines sont présentées dans le commerce sous forme de complexes les associant toutes ou certaines et parfois les combinant avec des oligoéléments. Les concentrations, donc les posologies (doses et fréquence de prises à respecter) ne sont jamais les mêmes. Il vous faudra donc prendre le temps de discuter avec celui qui vous les vend afin de n’absorber que la dose requise.

  • Contre l’arthrose prendre : Sélénium, Soufre, cobalt et Manganèse. Vitamine E, vitamine K.
  • Contre la composante douloureuse : Magnésium, Vitamine du groupe B.
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