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Avant toute auto-médication ...
Les préconisations de ce guide sont adaptées aux hommes et femmes adultes sans traitement de longue durée. Pour les enfants, les femmes enceintes, les malades chroniques, votre médecin traitant est le mieux placé pour vous conseiller.
Le but de ce site est de vous aider à faire un diagnostic le plus précis possible selon vos symptômes. Lorsque l'effection est bénigne et du ressort de l'automédication, ce guide vous propose le traitement approprié.
Dans les autres cas, nous vous conseillons de consulter un médecin. Non pas que votre cas soit nécessairement grave, mais les symptômes ne sont pas assez précis ou l'automédication n'est pas appropriée.
Si le traitement proposé ne donne pas d'amélioration au bout de quelques jours, consultez un médecin.
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Un peu d’anatomie est indispensable pour mieux comprendre : la colonne vertébrale est faite de vertèbres empilées l’une au-dessus de l’autre. Ces vertèbres sont en contact entre elles par trois points formant trépied :
- le corps vertébral, en avant, séparé de ses homologues par le disque vertébral, véritable amortisseur capable d’absorber des pressions incroyables,
- deux « ailerons », appelées apophyses postérieures, en arrière qui sont en contact avec leurs homologues par des articulations, dites articulaires postérieures.
Dans l’espace formé entre ces points chemine verticalement la moelle épinière. Celle-ci, entre deux vertèbres, émet et reçoit des fibres nerveuses qui communiquent avec l’extérieur de la colonne par des voies de passage entre les apophyses postérieures, les trous de conjugaison.
L’ensemble vertèbres-disques est solidement maintenu par un haubanage, à l’instar d’un mât de bateau, par des ligaments vertébraux et des muscles para-vertébraux.
Il est à noter que tous ces éléments co-existent dans un espace restreint, ce qui explique qu’une inflammation des articulaires postérieures (arthrose, faux mouvement etc.) aura des répercussions de voisinage sur les fibres nerveuses. De même, une hernie du disque vertébral aura une action directe, immédiate sur la moelle et les fibres nerveuses.
D’une vertèbre à l’autre une mobilité est possible dans tous les sens mais de façon réduite. Cependant l’addition de toutes ces mobilités individuelles donne une grande mobilité à la colonne vertébrale dans son ensemble.